Qui pour dire que les yeux gris
Ne seraient pas deux perles jolies
Evoquant vagues profondes de l’océan
Quand du ciel des étoiles scintillantes
Viennent se mirer et briller dedans
En y allumant des lueurs étonnantes
Nulle pensée sournoise de manipulatrice
Usant avec yeux pervers de ses artifices
Nulle colère pour ce regard assombrir
Peut- être au bref rappel d'un souvenir
Juste un léger nuage de grande tristesse
Voilé vite venant de l’âme par la tendresse.
Possède un passage secret fort peu connu
Par où n'entre jamais sans clef aucun intrus
Une large ouverture pour l'oiseau de liberté
Ailes déployées vers ciel bleuté s'envoler
Ma porte
Pour de mon monde sortir ou mieux entrer
Il suffit à qui veut délicatement la pousser
Bienvenus chez moi toujours y serez accueillis
C'est ici le vrai paradis de vous tous mes amis.
Pouvoir au jour dernier
Sur sa vie se retourner
Et une dernière fois la voir, rebelle
Elle ... si fragile vaillante et belle
Se tenant bien droite et debout
N'ayant cure des regards jaloux
Dans ce rude chemin de pierres
Parfois de très grandes galères
Foulant du pied l’océan de désillusions
Ayant su garder cependant saine vision
Souveraine belle fleur de l'amour
Résistante aux intempéries toujours
Qui contre les atteintes viles et sournoises
A tenu tête haute à qui lui cherchait noise
Et contre toute méprisante attente
Est restée debout digne et vaillante
Malgré souvent les vives déceptions
Les cruelles et inattendues trahisons
Une vie Bien remplie.
Tel un envol d'oiseaux s'ébattant sous les cieux
Se remet au doux le temps sombre et capricieux
Après pluies grands vents déferlantes marées
La mer a revêtu bel habit velouté de bleu moiré
Sa robe ornée de soyeuse et mousseuse dentelle
Sur lesquelles vagues jouent jolies ritournelles
Tel bel envol d' oiseaux s'ébattant sous les cieux
Se remet au doux le temps sombre et capricieux
Tout ainsi s'apaise sous un ciel aux reflets dorés
Y paressent nuages grisés comme perles nacrées
Ainsi il en est souvent de la destinée de l'humain
Revient colombe de paix après guerre et chagrin
Tel bel envol d'oiseaux s'ébattant sous les cieux
Se remet au doux le temps sombre et capricieux.
Dans l'eau limpide de la belle sincérité
À l'aube ce matin lasse me suis penchée
Y ai puisé apaisement et grande douceur
Ôtant tout chagrin et désarroi de mon coeur
Dans l'eau limpide de la grande sincérité
Ai trouvé réconfortants de bien doux mots
Dont un pas bien grand mais joliment écrit
Ce petit bout de mot du coeur c'est Merci
Dans l'eau limpide de l'évidente sincérité
Ai trempé avec délice mon cœur assoiffé
Ai bu mots nectar de fleurs de troubadour
Pour larmes tarir et mon coeur emplir d'amour
Dans l'eau limpide de l'éclatante sincérité
Ai formulé le vœu de retrouver entière liberté
Que ces mots légers comme papillons jolis
M'emportent loin au pays de la belle envie
Dans l'eau limpide de l'incontournable sincérité
Ai vu se dessiner comme deux ailes de libellule
Et apparaître clef ouvrant la porte de ma cellule
Vite vers le ciel enfin libérée me suis envolée
Dans l'eau étale de la transparente sincérité
Était écrit que petits mots avec coeur énoncés
Peuvent consoler et apaiser misères et peines
Vous réchauffant par fort gel tel tricot de laine
Dans l'eau où se reflétait l'étoile de la sincérité
Ai lu que contre le mal la seule arme était la vérité
Qu'il fallait espoir garder en ceux qui nous ont aimé
Puisque toujours les aimons eux aussi pour l’éternité.
La pendule égrène
Lentement
Les secondes
Les minutes
Les heures
Interminablement.
La lampe diffuse derrière elle
un doux halo de lumière dorée
Ainsi auréolée , elle est belle
Malgré sa visible anxiété
Elle s'est parée la nuit venue
Et les yeux dans le vague, perdue
Refusant l'insinuante douleur
Elle attend son ami de coeur
La pendule égrène
Lentement
Les secondes
Les minutes
Les heures
Interminablement
Ainsi depuis ce fatal au revoir
Elle guette l'absent chaque soir
A travers la vitre cette route à l'infini
Sur laquelle formant ombres noircies
S'incline une rangée de grands sapins
Balancés doucement par le vent
et leur lugubre complainte gémissant
Psalmodiant en litanie profond chagrin.
La pendule égrène
Lentement
Les secondes
Les minutes
Les heures
Interminablement
Tout est en place .Tout est attente
Mais pas plus que demain ou hier
Pour que cesse enfin son calvaire
Il ne viendra pour la consoler ce soir
La sortir de son profond désespoir
La pendule égréne
Lentement
Les secondes
Les minutes
Les heures
Interminablement.
C'est sa somptueuse beauté
Que l'attente vaine va faner
Mais elle n'en a cure ,obsédée
Seule dans sa sombre nuit
Avec pour toute compagnie
Le ressassé de cette torture infligée.
Petit rouge - gorge
Ne chante plus
Il a bien froid
Ses fragiles pattes 🐾
Au contact de la neige
Sont toutes ankylosées
S’il ne trouve pas vite abri
Et quelques graines à manger
Il va voler jusqu’à
De mort s’épuiser
Fini alors l’été
De l’entendre chanter
Pensez à lui
À nos amis chanteurs
Si malheureux dehors
Quand sommes au chaud
Pensons à ces sans abri
Autres oiseaux dehors la nuit
A la belle étoile dormant
Toujours et par tous temps
Le ventre souvent creux
Dans le grand froid venteux
Qui de vie passeront à trépas
Si nous ne leur portons pas
Attention solidaire et assistance
Rejetant égoïsme et indifférence ...
L’hiver voit le pic de l’exclusion
Pour qui ne le passe près des tisons
Mais affronte ses cruelles blessures
Et du temps neigeux ses morsures
Pensons - y dans notre douillet lit
C’est eux dans le froid aujourd’hui
Ce pourrait bien être nous demain
Dans le pétrin ... et sans non plus pain 🥖.
Il y a les mots suaves comme bonbons acidulés
Qui laissent en bouche un goût amer d'inachevé
Il y a les mots inutiles et légers comme des plumes
Vite oubliés et sans qu'il reste trace d'amertume
Il y a les mots qui caressent la peau avec douceur
Et s'envolent tels frivoles papillons loin du coeur
Il y a les mots, morsures d'un chasseur de proie
Laissant exsangue la biche traquée et aux abois
Il y a les mots poussifs énoncés par dame bêtise
Qui déclenchent tsunami et font perdre maîtrise
Il y a les mots tout doux en alcôve chuchotés
Evoquant le flux de la vague ,instants d’éternité
Et puis il y a ces si beaux mots nulle part écrits
A jamais scellés, ceux de l’âme en secret promis.
Quand tu n'as plus vraiment de sourire raison
Voyant des frères frappés et jetés en prison
Pour avoir réclamé mieux vivre, justice et liberté
Et que par crainte et égoïsme le monde se tait
Alors le doux chant du rossignol rompt le silence
Réclamant aux cieux temps clément et indulgence
Lorsque tu ne peux que regretter ce monde si triste
Où l’argent roi a remplacé partage amitié et charité
Quand l’amour et le respect sont des valeurs niées
Par des êtres sans cœur jaloux cupides et sinistres
Alors le doux chant du rossignol rompt le silence
Demandant à la voûte céleste leur reconnaissance
Lorsque la raison te dicte de ne plus croire ni espérer
Le retour de cet amour qui bien trop loin s'en est allé
Laissant à jamais imprimé le souvenir en ton coeur
La magie de deux yeux dorés et de mains la chaleur
Cela toujours commence
A la naissance , belle romance
L’esprit dans prairie vagabondant
Courant inconscient joyeusement
Être libre
C’est être tels ces chevaux 🐎
Lancés au grand galop
S’ébattant éperdus
Dans vaste étendue
Dans la poudreuse
Sublime et neigeuse
Sur le sable mouillé des plages
Sans jamais être ou devenir otages
Sans se dressant nulle barrière
Ni à ses désirs avoir frontières
Sans fils de fer barbelés
Tendus pour vous repousser
Pour vous tenir prisonniers
Ou même vous électrocuter
Être libre
C’est sans attaches divaguer
De doux alizés recevoir caresses
Accéder à l’ Amour et à l’Amitié
Recevoir et donner tendresse
Pouvoir en paix s’enivrer de beauté
Et vivre en totale félicité à préserver.
Le bonheur se cache partout
Bien sûr dans l'évident tout doux
Mais aussi dans les endroits inexplorés
Où l'on ne penserait jamais le trouver
Dans les coins bien sombres et reculés
Il s'infiltre par les plus petits interstices
Mettant fin à l’absence et à son supplice
Son but est déterminé , clair et précis
C'est vous redonnez espoir et goût à la vie.
Viens ,
Prends ma main
Empruntons ce sentier
De douce félicité
Marchons d’un même pas
Sans plus souci des tracas
Oublions nos querelles
Vois comme vie est belle
Viens , Prends ma main
Pour m’aider sans même parler
À avancer vers la beauté
A éviter les pièges de la vie
Vois entre les branches dénudées
Enfin percer rayon de soleil qui luit
Savourons notre amitié retrouvée
Viens ,
Prends ma main
Écoute et vois cet oiseau
Entends son chant si beau
Ensemble marchons
Comme deux compagnons
Oublions nos chagrins
Marchons vers meilleur demain.
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