Tu es du Sud ce soleil
Qui tant m’émerveille
Quand je veux te fuir
Tu reviens me réjouir
Mes yeux ont trop pleuré
Sous tes coups meurtriers
Mon teint s’est empourpré
Aux souvenirs joliment ocrés
Mon cœur toujours divague
Quand déferlent en vagues
Ces temps révolus et radieux
Où ensemble allions heureux.
Qui n’aime pas tes larmes
Ne saurait apprécier
La rosée perlée du matin
Qui déflore tes écrits
Ne les a pas compris
L’amour n’est pas chagrin
L’amour n’est pas carquois
Ni humour narquois
Pour flèches empoisonnées
Le faire passer de vie à trépas
L’amour est douceur
Langueur
Tendresse
Ivresse
Beau partage
Doux mirage
L’amour est mer argentée
Bleue turquoise et saphir étale
De rose et or sont ses pétales
Je te verrai Et partout toujours je te verrai Yeux plissés Dans sourire doré Venant vers moi Je te verrai Dans l’envol gracieux De l’hirondelle matin Dans la douceur bleutée De la violette cachée Je te verrai Dans la rose Cueillie toute fraîche Dans le bruit du torrent Cascadant gaiment Je te verrai Dans le désert aride Où je cherche ton puits Dans ce labyrinthe Où tu erres Je te verrai Dans le soleil Qui va briller En ce jour pascal Partout Tu es là partout Penché derrière moi Sur la page blanche Où je tente de t’écrire Et je sais Je sais qu’à mon chant Un jour tu répondras Quand je ne serai plus là.
Telle vivante et somptueuse déesse
Eloignant toute déception et tristesse
S'annonce très printanière cette journée
Avec la venue des beaux jours retrouvés
Dans le velours du vert tapis de mousse
S'épanouit timidement violette toute douce
Tôt matin s'activent en vol bleuté l'hirondelle
Et butinant de fleur en fleur l’abeille vive et belle
Le fier cerisier de flocons neigeux s'est paré
Offrant au ciel ses blanches corolles de mariée
S’épanouit en lourdes grappes odorantes le lilas
Vivre est évidence repoussant tristesse et tracas
En ce matin défile simple l’idée du bonheur
Chassant longue litanie de plaintes et douleurs
Espérer et oser la vie s'impose en profond désir
Ayant vu paupières closes briller ton beau sourire.
J’aime le doux au goût de miel
Mais pas celui doucereux du fiel
J’aime lire de beaux et poétiques écrits
Mais pas ceux de petits emplis de jalousie
J’aime recevoir beaucoup de jolis sourires
Mais pas ceux de grognons qui soupirent
J’aime ceux qui toujours me parlent vérité
Mais pas celle tranchante comme une épée
J’aime ceux qui sincères font beaux compliments
Mais pas ceux qui disent préférer ce qui est dedans
J’aime que l’on m’offre toujours de jolies fleurs
Mais pas avec épine pour me la planter au cœur
J’aime voir dans tes yeux venir charmant printemps
Mais pas dans ceux d’hiver qui font juste semblant
J’aime de ta peau si douce et chaude me souvenir
Mais pas les envieux qui disent que c’est juste désir
J’aime voir dans mon ciel alors briller des étoiles
Mais pas ceux bien méchants qui me les voilent
Dans le désert
De l'absence
Sois intrépide
Comme cette fleur
Qui ranimée
Par ses larmes
Malgré l’aridité
De l'abandon
Trouve esseulée
Douceur du pardon
La force de survivre
Refusant de mourir
Sous cuisant soleil
Et malgré ses brûlures
Fait le choix à la vie
De sourire joliment.
Le temps qui passe
Efface les jours et nuits
Mais pas de l’amour la trace
J’ai fermé fort les yeux
Sur souvenir douloureux
Douceur de l'odeur des roses
J’ai erré endormie
Ailes grandes déployées
Pour haut loin m’échapper
Toujours tu hantes mes rêves
Sans jamais faire trêve
Certains de folie parleront
Et beaucoup médiront
À leur utopie laissons- les
Ayons pour eux grande pitié
Les pauvres n’ont pas rencontré
Ce qui de la vie en est volupté .
Douceur de l'odeur des roses
Est- ce beau songe
Qui ô bonheur se prolonge
Une si douce pause
Je sens l'odeur des roses
S'ajoutant à la senteur
de ces jolies fleurs
Entêtant ton parfum
La grâce de l'arum
Est- ce beau songe
Qui ô bonheur se prolonge
Une si douce pause
Je sens l’odeur des roses
De quelque côté du sommeil
Se dessine cette merveille
Je me tourne pour oublier
Tu reviens aussitôt me hanter
Est - ce beau songe
Qui ô bonheur se prolonge
Une si douce pause
Je sens l’odeur des roses
Oublier ce qui n'est plus
Tout ce qui t'a déplu
Dois - je continuer à feindre
Me rendormir pour t'atteindre
Est- ce beau songe
Qui ô bonheur se prolonge
Une si douce pause
Je sens l’odeur des roses
Rien n'y fait c'est ton visage
Qui se substitue en image
Me souriant parmi les roses
Belles fleurs d'amour écloses
Dans cette solitude obscure
J'entends ta voix qui murmure
Est -ce si beau songe
Qui dans la nuit se prolonge
Dois- je oublier cette histoire
L'enfouir profond dans un tiroir
Oublier autour de moi tes bras
Ne plus penser à toi là - bas ?
Est ce beau songe
Qui ô bonheur se prolonge
Une si douce pause
Je sens l’odeur des roses
Mais pointe son nez le matin
Je reste avec ce parfum divin
Flotte l'odeur entêtante des roses
D'autres en bouton auront écloses.
Ce sont des mots
Beaux mots écrits
Notes de musique
Qui jaillissent
De la plume
Spontanément
Du profond de vous
Tout doux souvent
Impossibles à contenir
S’arrêtent un instant
Oiseaux effarouchés
Surpris d’avoir osé
De se souvenir
Qui timides se posent
Croches noires
Sur le papier blanc
Puis s’envolent vers le ciel
Et disparaissent à jamais
Très loin vers l’infini.
A l’hirondelle tourbillonnant joyeuse dans le ciel
Je crois à son retour puisqu’elle part mais revient toujours
A l’oiseau qui bientôt de nouveau va chanter
Je crois , je l’espère et l’entends
À l’aurore bienfaisante chassant triste nuit
Je crois et l’attends au long de l’insomnie
A cet air plus léger respiré en ouvrant les volets
Je crois que bientôt printemps sera là
À la joie retrouvée qui en moi chante et m’enchante
Je crois entendre l’espoir fredonner
Au vent qui rabat mes cheveux et me parle de toi
Je crois que c’est un appel chuchoté pour moi
À l’amour retrouvé que l’on vous dit perdu à jamais
J’y ai cru , j’y crois , j’y croirai toujours.
Quand désespéré l’on croit tout fini
Que désormais sera l'unique amie
Comme plage étale cette ombre
Véritable linceul de nuits sombres,
Retentit d’abord et enflant léger bruit
Tel beau rêve au coeur de sinistre nuit
Puis divine musique, dans funeste espace
Repousse de mélancolie dernières traces.
Quand au loin s'allume féerique lumière
Recouvrant le noir du spleen loin en arrière
Revient alors la joie dans un coeur apaisé
Redécouvrant cette souveraine beauté.
Je nommerai amour
Ce sentiment profond
Qui m’étreint au souvenir
De ta main me guidant
Je nommerai illusion
Ce puits profond
Comme le désert
Où la nuit dans le silence
Repoussant l’absence
J’erre et me perds
Je nommerai éternité
L’éclat doré de tes yeux
Jardinier de mes insomnies
Souvenirs douloureux
Puissé - je avoir été
Ton unique rose
Mais seul Indifférent
Me répond le vent ...du vent
Ce soir je l’ai compris !
Quand la vie s´écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
Pour vous sauver il s'en vient d'un pas léger
Quand la solitude en vous comme une lame
Est dans les chairs profondément enfoncée il vient pour vous soudain rallumer la flamme
Quand la vie s’écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
L'amour s'il ne supprime pas la solitude la parfait Il ouvre la digue pour un large espace enflammer
C'est l'oxygène du sang qu'il revivifie et l'on revit
L'amour joyeux danse qui tout embellit et magnifie
Quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
L'amour n'est rien de plus que cette douce brûlure
Une lumière qui s'allume et dans souffle murmure
Et la vie limpide chante comme l'eau du ruisseau
Comme vagues déferlant sur mer amène le beau
Quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
N'assombrit pas qui aime l'amour partagé Il le caresse sans le prendre d'un doigt léger Il le laisse flux aller venir s'éloigner reflux partir
Le coeur léger car il sait que toujours va revenir
Quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
Attention cependant car son pas est si léger si fin
Que si vous ne prêtez pas l'oreille pour l'écouter
Doucement ira toujours à son heure ailleurs danser
Vers autre plage laissant seuls de lui amers regrets
Quand votre vie s'écoule lente triste et muette
Ecoutez venir l'amour dans bel envol de mouettes.
Ma plume légère
Comme bulle d’air
Au gré du vent
Dans le soleil levant
Selon le temps
Suivant les flots
Glisse petit canot
Sur l’eau doucement
Avec pour compagnie
Son ombre en amie
Des colombes alentour
Entonnant chants d’amour
Tantôt la précédant
Toujours l’escortant
Ma plume résistante
Dans la tourmente
Se maintient
Malgré temps chagrin
Petite pirogue
Luttant sur l’eau glauque
Sous soleil rouge accablant
Contre des crocodiles
Entourant sa coque
Menaçant
À chaque instant
De leurs dents acérées
Qui en les claquant
Font entendre sinistre chant
Pour m’empêcher d’accéder
Au pays des belles idylles
Ma plume parfois sage
D’autres fois volage
Jamais délétère
Parfois amère
Parfois rieuse
Jamais menteuse
Vais la laisser
Petite barque heureuse
Pas du tout peureuse
Doucement
Au fil de l’eau
Divaguer
Vers le très beau
Pour te retrouver .
Passent les saisons
Il faut se faire raison
Ne dure pas toujours
Le temps de l'amour
Jeunesse si vous pouvez
Cueillez les jolies roses
Lorsqu'au printemps écloses
Et tenez le bouquet bien serré
Si ne voulez pas qu’il soit volé
Passent les saisons
Il faut se faire raison
Ne dure pas toujours
Le temps de l'amour
Lorsque viendront frimas
Pluies , vents et ses aléas
L'amour envolé, verrez se faner
Les fleurs de votre beau bouquet
Passeront les saisons
Il faut se faire raison
Rassasié, jamais beau damoiseau
Ne revient taper à même carreau.
Je sais le bruit fort du torrent
Quand l’amour me prend
Je sais du soleil la chaleur
Quand ta main est sur mon coeur
Je sais la vitesse des nuages
Qui courent sous un ciel d’orage
Je sais la beauté de l’arc en ciel
Quand acidulé il illumine mon ciel
Je sais de la pendule le va et vient si lent
Quand tomber en continue la pluie j’entends
Je sais le silence mélancolique et assourdissant
Quand de nos tendres matins je me souviens.
Il est des yeux profonds et calmes
Qui vous regardent sans vous voir
Et où bien enfoui ,se laisse choir
L'insondable et lourd secret de l'âme .
Il est des yeux chauds, vifs et rieurs
Qui sur vous un bref instant se posent
Comme va butinant papillon de rose en rose
Pour répandre son léger parfum de bonheur.
Il est des yeux bleus comme ceux d'un ange
Qui timidement sourient dessous la frange
Sous une cascade de cheveux dorés comme blé
Illuminant comme ciel d'azur petit visage fluet .
Il est des yeux sombres pourtant ô que j'aime
Par dessus tout ,infiniment et pour toujours
Deux lacs irisés en leur surface ,tout un poème,
Tes yeux lorsqu'ils me sourient ,mon cher amour.
L'amour pour fleurir à ses débuts
Ne tolère dans son sillage nul intrus
N'intéresse pas même meilleurs amis
Se joue à deux, pas à trois partition jolie
Silence à ceux croyant parler avoir droit
Quand souffle sur lui vent et grand froid
Curieux et intéressés conseilleurs
Jamais en amour ne sont les bailleurs
Entre son écorce et vigoureux arbre
Jamais ne doit passer la lame du sabre
Affaiblie par pluies orages et grêles
Peut revivre plus belle la plante frêle
Au seul jardinier d'y porter grand soin
Des liserons et des parasites la tenir loin
Curieux et intéressés conseilleurs
Jamais en amour ne sont les payeurs
Entre son écorce et un robuste arbre
Jamais ne doit passer la lame du sabre
L'amour est cette fleur belle et fragile
Qui du grand feu de l'autre se nourrit
Sans avoir souci de ces conseils faciles
Ni de faux troubadours les rimes pas jolies
Curieux attentionnés ou mauvais conseilleurs
Jamais ne sont bons bailleurs ni payeurs
Ils ont fait leur vie sans que l’on s'en mêle
Qu'ils laissent à deux amoureux leurs ailes.
Les mains si muettes jamais ne mentent
Que douces elles caressent en dilettante
Ou fermes et rassurantes sur le rude chemin
En silence guident et apaisent tous chagrins
Les yeux que l'on dit être de l'âme le reflet
Évoquant soleil ou ouverts avec parcimonie
Peuvent se tenir bien ouverts ou fermés à demi
Deux fentes pour son coeur bien le dissimuler
Les mains si muettes jamais ne mentent
Que douces elles caressent en dilettante
Ou fermes et rassurantes sur le dur chemin
En silence guident et apaisent tous chagrins
La bouche aimée peut toute douce vous ravir
Puis hélas devenue dure et sèche bien mentir
Dire aimer et sortir diamants et baisers un jour
Et le lendemain d'un mot reprendre tout amour
Les mains si muettes jamais ne mentent
Que douces elles caressent en dilettante
Ou fermes et rassurantes sur le dur chemin
En silence guident et apaisent tous chagrins
Le pas soudainement peut pesant bien hésiter
Le corps sournoisement s'alourdir et lâcher
Fidèle et sûre tant que sera cette main tendue
Jamais par l'âge ne se sentir pourtant vaincu
Les mains si muettes ne mentent jamais
Elles expriment ce qui ressemble à l'éternité
Elles disent mieux sans parler que l'amour
Quand on s'aime très fort peut durer toujours.
Quand je me souviens
Des jours heureux anciens
Je ferme les yeux
Quand en rêve je t’embrasse
Et jamais ne m’en lasse
Je ferme les yeux
Quand trop grande joie m’envahit
Et que de bonheur aux éclats je ris
Je ferme les yeux
Sous le coup d’une grande émotion
Ou d’un moment de grande passion
Je ferme les yeux
Quand me submerge trop de douceur
Je porte la main à mon coeur
Et je ferme les yeux
Quand j’apprends nouvelle inespérée -
Il a raison Paul Valéry toujours c’est vrai -
Je ferme les yeux
Par un jour ensoleillé te voir venir
Plus vivant que dans mon souvenir
C’est sûr, de bonheur,
Je fermerai les yeux .
Il est de ces moments merveilleux
Alors que perdu on errait malheureux
Où descend en nous bienvenue paix
Où l'on plane bel oiseau sur mer apaisée
Oubliant ces tristes jours de grand vide
Où l'on avançait solitaire en terre aride
Comme perdu dans bien sombre univers
Plus accablant que le silencieux désert
De ces jours de si grande impatience
Où l'on ne rencontrait que le silence
Quand d'un sourire aperçu la magie
On reprend soudain goût à la vie
Par la grâce d'un simple petit mot
Vous faisant oublier tous les maux
Et l’on plane léger sur mer de sérénité
Heureux comme l’oiseau enfin libéré.
M ... comme ... Mer
E ... comme ... Éblouissement
D ...comme ... Délassement
I … comme ... I rradie
T...comme ... Tendresse
A comme ... Amour
T...comme ... Toujours
I...comme ... Intensité
O...comme ... Oeil
N..comme ... Nuages
Toujours me procure cette belle Mer
Toujours je ressens grand Éblouissement
Cet abandon ce parfait Délassement
L'eau argentée Irradie le Beau
Mes pensées sont emplies de Tendresse
Se dessine sur l'onde le mot
Amour Message amené par mouette Toujours
Un visage sur l'onde se dessine Intensitément
Et de larmes s'embue mon Oeil
Tandis qu'arrivent moutonneux Nuages
Je sors alors de ma profonde méditation
Le coeur apaisé avec en moi cette vision
Me sens libérée du doute qui me rongeait
Ainsi peut commencer enfin belle journée.
Une merveille ... le bourgeon (nature)
M e voici sans ostentation
Egayant bien triste horizon
Ravi de ma venue soleil luit
Vindict hiver bien loin s'enfuit
E motive rougit douce violette
Iris doucement plie au vent sa tige
La dame libellule pratique haute voltige
Et légers papillons alentour volettent
Fini avec moi les jours de grisaille
Fini du ciel éprouvantes représailles
Alors que darde sur tout le pays
De ses chauds rayons
Soleil Ami Incitant aux belles réunions champêtres
Roi incontesté redonnant le goût d'être
Je suis le gentil et duveteux bourgeon
Embellissant dès printemps vos maisons.
l ne suffit pas d’être en vie , il faut être vrai ...
Il ne suffit pas sur ses sentiments porte boucler
Pour empêcher l’autre par la fenêtre d’entrer
Il ne suffit pas à la fleur de tenter de se cacher
Pour qu’en perles la pluie ne puisse sur elle tomber
Il ne suffit pas de nier aimer l’autre d’amour
Pour que brûlant il ne vous saisisse un jour
Il ne suffit pas à double tour son cœur fermer
Pour que l’oiseau bleu ne se mette à y chanter
Il ne suffit pas au clair torrent de cascader
Pour remplir d’eau tous les puits du désert
Il ne suffit pas de retenir amères ses larmes
Pour en prière, yeux clos, les empêcher de couler
Il ne suffit pas d accuser l’autre de tous les maux
Pour ne plus désirer qu’il vous écrive jolis mots
Il ne suffit pas de courir toujours le guilledou
Pour ne pas en rêve ne voir qu’elle partout.
Sans ta main
Me guidant
Sur le chemin
La mienne
Est orpheline
Mon pas incertain
Sans tes yeux
Sur moi
Mon regard
Se perd Dans le lointain
Sans ta voix
Murmurant Des mots d’amour
Mon oreille Est sourde
Au bruit du torrent
Au souffle du vent
Au vol de l’oiseau 🦅
Le sol est dur et gelé
Même les matins d’été
Si tu n’était plus là
Le pire des schémas
Pour peindre vie en bleu
Me dessiner jours heureux
Me diriger vers le beau
Me parler des oiseaux
Mon cœur
ô douleur
Serait tari tel ruisseau
Sous soleil trop aride
Et ce serait silence
Dans cette absence
Pire que le désert
Où je me perds
Où sans toi les jours
Seraient nuits toujours.
Deux yeux sombres jouant souvent l'économie
Deux fentes où perçaient de jolis reflets moirés
Qui pour moi seule soudain grands s'ouvraient
Se teintaient de bleu ensoleillé les instants gris
Quand Léger comme l'aile de papillon m'effleurait
Ce sourire rare et exquis que jamais je n'ai pu oublier.
Aucune excuse de voyage
Il y a la poste ,
Même le téléphone 📞
Faisant fi de la distance
Repoussant les murailles
Les barrières , les frontières
Traversant les mers et océans
Quand on aime quelqu’un
On vole tel l’oiseau au dessus
Des précipices , des glaciers
Des prés, des champs de blé, des forêts
On trouve toujours moyen
De prendre une minute
Un petit peu de son temps
Pour arriver à joindre l’autre
A se manifester vite fait
Pour un tendre bonjour
Ou un gentil petit bonsoir On laisse la lumière allumée
Si l’on sait que l’autre craint la nuit
On monte à l’échelle jusqu’au ciel
Lui cueillir un beau bouquet d’étoiles
On évite les filantes qui se barrent
Un beau , non triste jour sans crier gare
Un poète c’est quelqu’un de bien
Un parfait troubadour qui chante juste
Qui a du coeur , qui comprend tout
Qui compatit et souffre de vos émotions
Et partage la peine de son autre
C’est pétri d’émotions , ma mie,
Un poète ,un vrai, ça pleure aussi
Ça ressent tout intensément un poète
Un poète , ça ne détruit pas les autres
Un poėte, ça a toujours le mot amour
Au bout de la plume ou au bord des lèvres
Et ça l’écrit partout , même sur le sable
Dans le ciel :
Je t’aime ,à tous les temps
Sans surtout jamais faire semblant.
Temps divin
Suspendu enfin
Comme soleil
Ô merveille
Chaque matin
Victorieux revient
Dans le silence
Nulle absence
Revient aussi paix
Dans l’amitié
Sourit La vie
L’amour victorieux
A tes yeux Ensoleillés
Dans sourire doré
Vie est rêve
Rêve est trêve
Laisse - moi seulement fermer les yeux
Et me souvenir de ces moments heureux
Un moment laisser parler mon coeur
Me rappeler ces jours de doux bonheur.
Quand dans le soleil et rassurant je t'ai vu
Assoiffée c'est ton sourire gentil que j'ai bu
Tu étais là calme tranquille yeux mi-fermés
En mon coeur l'oiseau joli s'est mis à chanter
Se sont envolés ces mots que je devais te dire
Dans un rêve ouaté j'avançais ,ô chers souvenirs
Ta main ferme a pris ma main sans plus la lâcher
En mon coeur l'oiseau joli ses ailes a déployées.
Comme l’oiseau toujours
A besoin de se nourrir
J’ai besoin de te lire amour
Pour au matin revivre
Mots comme soupirs
Avant que coeur expire
Effaçant les non - dits
Et ceux - là maudits
Comme l’oiseau
Sans toi pour m’aider
A franchir le guet
A voir de l’hiver le beau
Vais fermer mes volets
Mes petites ailes replier
Disparaître à jamais
Et mourir avec regret.
Entre Dans mon antre
Vois la lumière à l’intérieur
Pas de l’extérieur la laideur
C’est le fond toujours à regarder
Et en découvrir la pureté
Pas voir si forme est belle
C’est trop superficiel
C’est toujours le cadeau
Qui est bien plus beau
S’arrêter à l’emballage
Serait bien dommage
Entre Dans mon antre
Ne regarde pas la beauté
De la porte fermée
Et la grise laideur
Des murs délabrés extérieurs
Entre à l’intérieur
De ma demeure
Par feu dans la cheminée éclairé
Et vois la lumière l'illuminer
Là se trouve l’essentiel
Comme étoiles brillant dans le ciel
Entre maintenant
Ou pour toujours va-t- en .
J comme jaillissante
A comme affligeante
L comme lancinante
O comme oppressante
U comme usurpatrice
S comme sidérante
I comme bien inutile
E comme envahissante ...
Tentatrice,un jour elle vous saisit
Comme douce plume vous effleure
Petit à petit toute journée vous envahit
Et bientôt pourrit toute votre sereine vie .
Ainsi vous croyez la chasser par la porte
Comme vilaine mouche et sa laide cohorte
Avec gros doutes revient envahir cerveau
S'incrustant comme tique une fois en place
S' interposant, cachant de votre ciel le Beau
Envahissant joli jardin comme grosse limace.
Un conseil : Chassez- le avec grand balai
Ce sournois sentiment puissant et si laid
Bannissez - le à jamais de votre esprit
Il en va de votre bel amour toute sa survie
Et si gaieté , liberté, confiance,sérénité
En votre coeur toute votre vie voulez garder.
Le doute est revenu
S'insinuer en moi
En manque de toi
Elle est revenue
La mante religieuse
L'hydre hideuse
La bête vilaine
L'inhumaine
La très sournoise
Me chercher noise
L'araignée chevelue
Guerrière aux aguets
Sous casque crépu
Tendre plaisants filets
A tissé de nuit sa toile
Se parant de beaux voiles
Pour coeur tournebouler
Et cerveau bien enfiévrer
Achever de le conquérir
Et lui ôter autres souvenirs
Que sont nos serments
Ceux contés par amants
Ces pour toujours
Mon bel amour
Ces " A jamais "
T'aimerais
Toi Moi
Moi toi
Nous deux
Les amoureux
Que tu disais
Enivré
Tes yeux plissés
Dans sourire doré
Est revenue la voleuse
L'araignée filendreuse!
Les yeux humides
De propos torrides
Ai hélas tout vu
De cette mygale tout lu
A tissé patiente sa toile
Pour ravir inaccessible étoile
Obscurcissant mon ciel
Avec propos mauvais miel
Pour mon amoureux berné
Prendre dans ses filets.
Entre les branches soudain apparue, je l'ai vue
Triomphant de mille feux comme soleil ,et j'ai su.
Qu'importe manquements, petites désillusions
Entre nous au fil des jours et nuits écoulés
un lien doré comme fil de soie et fort s'est tissé
Rien ne pouvant ternir ou tuer réelle affection.
Entre les branches soudain apparue, je l'ai vue
Triomphant de mille feux comme soleil ,et j'ai su.
Qu'importe les mots durs comme dague brandie
Que tu sois absent ou par houle de moi séparé
Rien jamais ne pourra rompre ce lien tenu et sacré
Pour moi ,poète,tu resteras à jamais grand ami.
Entre les branches soudain est apparue la vérité
J'ai vu briller de tous ses feux notre belle amitié.
Quand la vie s´écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
Pour vous sauver il s'en vient d'un pas léger
Quand la solitude en nous comme une lame
Est dans les chairs profondément enfoncée
il vient pour nous soudain rallumer la flamme
Quand la vie s´écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
L'amour s'il ne supprime pas la solitude la parfait
Il ouvre la digue pour un large espace enflammer
C'est l'oxygène du sang qu'il revivifie et l'on revit
L'amour danse en nous embellit et tout magnifie
Quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
L'amour n'est rien de plus que cette douce brûlure
C'est la lumière qui s'allume et dans souffle murmure
La vie alors limpide chante comme l'eau du ruisseau
Comme vagues déferlant sur mer étale amène le beau
Quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
N'assombrit pas qui aime l'amour partagé
Il le caresse sans le prendre d'un doigt léger
Il le laisse flux aller venir s'éloigner reflux partir
Le coeur léger car il sait que toujours va revenir
quand la vie s'écoule lente triste et muette
Reste l'amour comme bel envol de mouettes
Attention cependant car son pas est si léger si fin
Que si vous ne prêtez pas l'oreille pour l'écouter
Doucement ira toujours à son heure ailleurs danser
Sur autre plage et restera vos yeux pour le pleurer
Quand votre vie s'écoule lente triste et muette
Ecoutez venir l'amour dans bel envol de mouettes.
A l'oiseau transi sur la branche gelée
Qui tout l'été pour me consoler a chanté.
A l'écureuil curieux, à la queue argentée
Aperçue, en panache largement déployée.
Au flamboyant, vif mais insouciant faisan
Tué par le tir d'un chasseur bien méchant.
Au chat gris et aux yeux dorés du voisin
S'en venant, fidèle, me saluer chaque matin.
Au soleil qui m'a caressée et dorlotée
Quand toi au loin tant me manquais.
J'offre cette couronne parsemée de fleurs
Et sertie des perles versées par mon coeur.
La journée doucement s’ étirait
Comme voile d’épousée flottant au vent
En rêver de cette mer s’étalant argentée
Et du printemps doucement s’en venant
Entendre bruit des vagues mousseuses
Et l’envol au loin de jolies mouettes rieuses
Arpenter le sable humide et aussi brûlan
t Nager dans l’eau bleue étale de bel océan ...
Quand en mai sera revenu temps du muguet
Alors j’irai dans les vagues mes peines noyer.
Viens ami
Je t’invite
À partir
D’un vol d’oiseau
Vers le beau
Léger Coeur allégé
Débarrassé
Du fardeau
De tous maux
Sans plus s’encombrer
Des chagrins du passé
Sur la mer ailée
Sous ciel ensoleillé
Voler , voler , voler
Nous enivrer
De beauté
Planer
Viens …
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