Force et fragilité
Complémentarité
Tendresse du magnolia
Robustesse du sapin
Fragilité
Vitalité
L’un apportant soutien
Afin d’épargner dégâts
Doux pétales protégeant
De gel vents et fortes pluies
L’autre mettant des bouquets
Pour au sombre apporter beauté
Deux bons vieux amis
Unis pour toute la vie.
Dans le soleil joli pommier
Sa belle floraison étalait
Déprimé et triste encore hier
En souffrance et grande misère
Il avait subi tous les outrages
Sans toutefois perdre courage
De rude pénible et long hiver
Et hostilité de vents contraires
Pluies cinglantes et fortes tempêtes
Avaient bien failli avoir sa tête
En mars exsangue noir et sans force
Il faisait pitié avec abîmée son écorce
Aujourd’hui bien vivant il offrait
Aux cieux les ravissants bouquets
De délicates fleurs roses pastel
Ornant ses branches de dentelles
Que venaient amoureux de légers
Papillons gracieux leur coeur butiner
Devant offert si beau spectacle
Voletant et criant ébahies au miracle
Alentour hirondelles en un joyeux ballet
Tournoyaient , rapides éclairs bleutés
C’était en cette journée de printemps
Miracle pascal et bienheureux dénouement.
Si je pouvais …
Je peindrais nos silences
Je conjurerais l’absence
Jetant dans l’eau les pierres
De ces longs mois d’amer
Au vent je dirais qu’est trop court
Un amour juré pour toujours
Je parlerais de toi tout bas à l’arbre
Marquant sur le tronc un « j’aime »
Mieux que gravé dans le marbre
De ce qui fut trop petit poème
Et les feuilles en feraient rideau
Gardant en précieux trésor le beau.
Comme ce bourgeon en une nuit
S’épanouit et tout embellit
J’ai besoin de tes mots
Pour effacer mes maux
Qu’ils s’envolent haut
Et que chante l’oiseau
J’ai besoin de ta présence
Pour conjurer l’absence
Savoir que quelque part tu vis
Est nécessaire à ma survie.
Jasmin ,mon attentionné ami
Arbuste au vif feuillu vert foncé
Orné tout l’hiver de fleurs étoilées
En forme de trompettes si jolies
Qui de toujours ont fait ta renommée
Tu es un jour venu humble émigré
De Perse pour l’Europe enchanter
Embellir nos jardins et nos maisons
Parer de jaune éclatant hivernal horizon
Ton nom Yasmin vient du
Persan
Et signifie : cadeau de Dieu , simplement !
Nom bien mérité apportant joie et bonheur
Dans la symbolique donnée aux fleurs
Tu représentes force, sérénité, pureté
Humilité,modestie et popularité ...
À la lune croissante, ta belle complice,
Tes fleurs devenues une nuit séductrices,
Dégageraient magique et irrésistible odeur
Apaisante , dit- on,pour guérir les douleurs
Jasmin , mon ami pour la
vie
Quand j’errais seule et attristée
Ombre parmi les ombres isolée
Tu offrais tes corolles épanouies
A mes regards soudain réveillés
Devant tant de naturelle beauté
Féerique apparition dans sol gelé
Inconscient et ravi tu me souriais
Agitant pour retenir mon attention
L’éclat jaune vif de ta belle floraison
Alors semblaient les anges
chanter
Tandis que je me promenais au jardin
Entre les arbres sertis de perles gelées
Je t’apercevais mon lumineux jasmin
Comme si fidèle au poste tu m’attendais
Et que de joie en feu d’artifice tu éclatais
Myriade infinie d’éclats d’étoiles dorées
À en faire toute une profusion de bouquets
Te moquant pour l’exemple des rudes frimas
Et en vaillant chevalier pour moi livrer combat
C’est pur bonheur de te voir t’épanouir
T’enrouler partout semblant t’en réjouir
Fleurir après le coucher du soleil et de nuit
Tes longues vrilles pouvant être ou guidées
Maintenues sur un arc ou laissées en liberté
Prenant d’assaut l’encadrement d’une fenêtre
A laquelle elles donnent soudain un air de fête
S’enroulant reptiles souples nonchalamment
Sur câble électrique ou au pied d’un lampadaire
Partout diffusant avec grâce leur vive lumière.
Beauté inégalée
Souvenirs jamais oubliés
Que cette traversée
Au milieu de délicats amandiers
Dans le jour qui se levait paresseux
Quand tous deux roulions heureux
À travers sauvage et belle contrée
Couverte de fleurs d’amandiers
Dressant leurs parures laiteuses
Lueur merveilleuse et fantomatique
Dans l’aube naissante et féerique
Au long de la route ils s’offraient
En fins et délicats bouquets
Avec tendus leurs crémeux pétales
Formant comme corbeilles nuptiales
Brillantes myriades d’étoiles
Telles mariées en leurs voiles
Heureux temps d’un beau voyage
Le nier serait faire à vérité outrage
Que nous avons en vrai effectué
Coeurs à l’unisson yeux éblouis
Souvenirs en amandiers aujourd’hui
Beaux , légers, vaporeux, évanescents
Nul tapis blanc formant dessus linceul
Ou réclamant d’accepter de faire deuil
Mais superbe comme début de printemps.
Camélia, fleur d’amour , aux douces formes variées
Serti dans ton écrin de feuilles d’un vert brillant
Tu es symbole de longévité pour tous les amants
D’amour mais surtout parlant au coeur de fidélité
Camélia, tu fleuris dès que s’en vient hiver pluvieux
Recouvrant de ton éclat tristes et mornes lieux
Très pressé tu peux arriver dès début d’automne
Quand s’envolent pauvres feuilles par temps atone
Camélia,d’une dame brune tu fus la fleur préférée
Elle aimée avec passion par un grand écrivain
Qui en fit dans beau récit sa romantique héroïne
La décrivant bouquet de camélias entre les mains
Camélia, ton nom est pour toujours dans les cœurs
Nombre de grandes artistes t’ont mise à l’honneur
Interprétant Marguerite emportée jeune par rude maladie
Avec ultime image :camélias blancs sur mortuaire lit
Camélia , aucune fleur n’évoque mieux gai printemps
Que tes corolles posées l’hiver sur les tables de fête
Éclatantes blanche jaune rose rouge ou violette
Formant un arrangement floral des plus raffiné
En y ajoutant quelques feuilles d’un vert brillanté.
Fragile comme l'est le vrai cristal
Pliant quand souffle violent mistral
Arrogant comme insouciant enfant
Mais mascotte adoubée des amants
Inédite parure de dames voulant séduire
Et voir les yeux rageurs d'une rivale luire
Éphémère comme l'est toute jeunesse
Évoquant l'image fragile de la tendresse
Insaisissable comme la butinante abeille
Déployant largement en corolle ses ailes
Fuyant inconstant comme l'est l'amour
Que l'on croit devoir durer pour toujours
Il est dans sa belle simplicité rustique
Du jardin bel et inattendu ornement poétique
Certains le surnomment " gentil coquelicot "
D'autres l'appellent plus simplement " pavot"
Il n'est que lui, flamboyant moment de vie
Cette vie qui trop vite au grand galop s'enfuit.
Fragile comme l'est le vrai cristal
Pliant quand souffle violent mistral
Arrogant comme insouciant enfant
Mais mascotte adoubée des amants
Inédite parure de dames voulant séduire
Et voir les yeux rageurs d'une rivale luire
Éphémère comme l'est toute jeunesse
Évoquant l'image fragile de la tendresse
Insaisissable comme la butinante abeille
Déployant largement en corolle ses ailes
Fuyant inconstant comme l'est l'amour
Que l'on croit devoir durer pour toujours
Il est dans sa belle simplicité rustique
Du jardin un radieux ornement poétique
Certains le surnomment " gentil coquelicot "
D'autres l'appellent plus simplement " pavot"
Il n'est que lui, flamboyant moment de vie
Cette vie qui trop vite au grand galop s'enfuit.
Il reposait
Sur le dos
Pattes levées
Ce bel oiseau
Comme le deuil
Du tout bleu
Du tout beau
Nul blanc linceul
Sur lui posé
Signe de l’espoir Assassiné
Ô désespoir !
Bel oiseau bleu
Temps d’un été heureux
Où jaillissait ton chant
Montant vers le firmament
De ton gosier couleur rubis
Rouge - gorge joli
Où vers d’autres cieux
Vers quel azur glorieux
Auprès d’un moins cruel Dieu
Ouvrant tes ailes azurées
Devenu immortel à jamais
T’es - tu élancé sifflant joyeux ?
Bel oiseau bleu
Plus jamais malheureux
Vers quel rivage accueillant
Ton enveloppe de plumes délaissant
Loin de ce lot de misères
Accablant cette pauvre terre
De ton corps gisant débarrassé
Aux ailes tristement repliées
Signe de liberté assassinée
T’es- tu pour toujours échappé ?
Bel oiseau, dis réponds - moi,
Là où ton âme légère s’est envolée
Loin de tous tracas et tous soucis
Ce que bible raconte , est- ce vérité ?
Est - ce vrai : Y a - t- il paradis
Où seraient tous les êtres amis
Où chacun d’Amour s’aimerait
Toi qui maintenant le sais ?
Mais seul l’écho répond à ma voix ...
Toi tu t’es envolé bien loin de moi ...
Dors bel oiseau 🦅
Doux et bon repos .
Je n'aime pas les vilaines éoliennes
Qui déparent les plus beaux paysages
Tels boutons hideux avenants visages
Et font fuir les gentilles hirondelles
Je n'aime pas ces grandes sauterelles
Qui au long des routes cachent beau ciel
S'élançant tels grands oiseaux déplumés
Menaçants avec larges leurs ailes déployées
Je n'aime pas les vilaines éoliennes
Qui font fuir les gentilles hirondelles
Je regrette le temps béni où sympathiques
Elles nouaient idylle sur les fils électriques
Ces messagères moirées de bleu gaiement
Chantaient le retour espéré du joli printemps
Et aux moineaux ébahis et envieux contaient
Les mois passés loin au chaud et leur épopée
Je n'aime pas les vilaines éoliennes
Qui déparent les plus beaux paysages
Ces fantômes en leurs draps blancs
Qui dans la nuit surgissent terrifiants.
M e voici sans ostentation
Egayant bien triste horizon
Ravi de ma venue soleil luit
Vindict hiver bien loin s'enfuit
Emotive rougit douce violette
Iris doucement plie au vent sa tige
La dame libellule pratique haute voltige
Et légers papillons alentour volettent
Fini avec moi les jours de grisaille
Fini du ciel éprouvantes représailles
Alors que darde sur tout le pays
De ses premiers rayons soleil ami
Incitant aux réunions champêtres
Roi incontesté donnant goût d'être
Je suis le gentil et duveteux bourgeon
Embellissant dès printemps vos maisons.
Je fais souvent la nuit ce beau rêve
Empli de langueur et bienvenue trêve
D'un bateau voguant sur mer étale
D'une couleur turquoise peu banale
Qui tant me transporte m'émerveille
Mes sens alertés étant en plein éveil
Qui emplit mon coeur de douce ivresse
M'emportant loin de toute tristesse
Des mensonges débités sans gloire
Là où n'existent ni trahison ni déboire
C'est le pays des rêves bleus délicieux
Où tout parait lumineux et merveilleux
Quand me sort de cette magie le matin
Se sont envolés déception et chagrin.
Il est une heure rare d'avant pleine nuit
Empreinte de langueur et douce chaleur
Remplissant l'azur d'un voile de torpeur
Qui adoucit les coeurs les plus endurcis
Il est l'heure magique annonçant grand bleu
Réconfortant le coeur transi des amoureux
Se charge de suaves promesses le silence
Pansements de l’âme pour coeur en souffrance
Aucun bruit pour troubler ce magique instant
C'est l'heure improbable d'un doux soir rêvé
Qui en chacun ranime un espoir à tort piétiné
Puis s'allument au ciel de précieux diamants
Une à une les étoiles naissent et scintillent
Confidentes discrètes de bien belles idylles
Amenant doux réconfort aux amants séparés
Qui messages reçus iront coeur apaisé en rêver.
Sur la mer étale et comme apaisée
Des vaguelettes serpentent argentées
L'eau sombre que remue un léger vent
Chuchote caressée par ce doux amant
Brillent dans le noir deux gros saphirs
Les yeux de la lune illuminant ton sourire
Dans tout ce vaporeux voile teinté de gris
Dans l’amical silence de la nuit , l’on revit
Le flux a amené sur la rive la vague de l'espoir
Repoussant loin vers la mer les papillons noirs.
Mon ciel ce soir
Invite à l’espoir
Étendant sur la vallée
Somptueux manteau
De velours bleuté
Si beau , si beau
À en pleurer
Et s’émerveiller
Comme lorsque saisi
Par vive émotion
On laisse couler
Jamais taries
Larmes de pluie
Doucement
Torrent apaisant
Chassant le gris ...
Mon ciel ce soir
Rappelle de toujours
Toujours Garder espoir
Que le gris laid
Et noir d’un jour venteux
Et pluvieux
Peut se changer
En beau bleu toujours.
Alors s’envolent papillons noirs
Et court léger, joyeux et libéré
Votre esprit rêvant lâché débridé
Sous une lune amicale et dorée
Illuminant de ses magiques reflets
Les arbres de la forêt formant dais
Sous une brume ouatée et complice,
Du beau de l’infini, nuit si évocatrice
Tels ces nobles animaux de la forêt
Intrépides mais en alerte car traqués
S’élançant vers un accueillant abri
Pour un bienfaisant moment de répit.
Il neigeait sur le pays
Les loups à peine surpris
Regardaient tomber ces duvets
Flocons alentour éparpillés
Venant couvrir leur belle toison
Et bientôt leur cachant l’horizon
Étonnés,Ils poussèrent un long cri
Qui s’entendit jusqu’au bout du pays
Il neigeait ... il neigeait ...il neigeait
Et leur plainte se répondant montait.
Pour au cieux réclamer clémence ,montait.
Mais Dieu, trop occupé, restait sourd à leur appel...
Et si nous laissions tranquilles et heureux
Ces belles bêtes , s’aimer ,s’ébattre joyeux
Sans en vrais psychopathes vouloir les tuer
Mais avec sagesse les laisser vivre en paix ?
Dans le bleu dur d’un ciel d’hiver
Alors que frileuse nature désespère
Il plante devant les yeux désabusés
L’éclat de son incomparable beauté
Sans calcul ni fourbi à l’ombre noir dessin
Perlé d’or il surgit auréolé de son délicat parfum
Il éveille en nous souvenirs et images si belles
Paysages avec épanouis les genêts et forsythias
Toutes les fleurs d’un printemps tant attendu
Qui voient jaunir les landes sauvages et jardins
Et revivre les cœurs avec retour des hirondelles
Sans aucun calcul ni jamais propos délétères
Il impose à l’oiseau son doux chant solitaire
Pour contrer le vide du silence et tous tracas
Redonner aux cœurs joie pure et belle envie
Sans craindre les vents contraires et la pluie
Il captive et impose sa loi, le radieux mimosa.
Un jour terne a remplacé le doux velours de la nuit
Une à une se sont éteintes les scintillantes étoiles
Remplacées par un ciel gris aux nuageux voiles
Pourtant chante en mon cœur jolie mélodie de vie
Il suffit faisant fi du reste de se poser à la fenêtre
Alors entendant pépier les oiseaux se sentir renaître
Puis sortant devant cette exubérance de jolies fleurs
Sentir couler la vie en ouvrant les yeux avec bonheur
Une main artiste s'est plu à semer sauvages beautés
Ici et là sans concours de l'humain et bien cachées
Ainsi voisine à côté de beau bleu iris un jaune pissenlit
Que l'arracher de ce bel écrin serait pour le moins folie
Il en va de la monotonie - pensons nous - de nos vies
En voulant supprimer de notre quotidien humble fleur
Qui y pousse librement et tranquille à l'ombre se ramifie
On croit agir bien là où ne serait plus que vide et malheur.
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